- 69 Grèce, Mont Hymette

L'Hymette est un massif montagneux au sud-est d'Athène dans le centre est de la Grèce. Dans le nord du massif montagneux on peut trouver d'inombrable forêts. C'était aux alentours de -69, je me suis éveillé au sommet de l'Hymette sans savoir qui j'étais, pourquoi je me trouvais là et comment j'avais attéri ici. J'étais seul face à une vue magnifique sur la ville d'Athène. Je suis resté longtemps assis là, à observer la ville sans mot, attendant que peut-être quelqu'un vienne me chercher. Au vue de mes traits je devais avoir aux alentours de 20 ans, pour seul possesion je disposais d'un arc et de quelque flèche. Peut-être étas-je venu chasser ? Mais cela n'expliquer en rien ma soudaine amnésie et la profonde solitude que je resentais à cet instant. J'observais encore longtemps la cité avant de me redresser et de descendre vers le nord jusqu'aux arbres. La nuit tombait, il valait mieux trouver un lieu où dormir et demain descendre chercher une quelconque information sur qui j'étais. C'est ainsi que le lendemain après une nuit froide et des plus perturbante, je me mis à traverser la forêt, rencontrant au tournant d'un arbre un esclave qui ramassait du bois. Il fut surpris de me voir, je n'en comprenais pas la raison mais je suivi son conseil et ne rejoint pas Athène. Il semblait que je sois recherché pour meurtre, cette information me fut difficile à avaler. Etais-je réellement un criminel et qui avais-je tué et pourquoi ? Tant de questions se bousculaient en moi alors que je fuyais sur les routes, galopant sur le cheval que je venais de dérober. En plus d'être uncriminel, je me découvrais aussi une âme de voleur.

- 48 Pharsale, Grèce

J'ai longtemps voyagé, cherchant vainement à retrouver ma mémoire oublier depuis déjà deux décennies. J'ai rencontré de nombreux philosophes et médecins. J'ai croisé des soldats et des politiciens dont l'esprit n'avait d'égal que la cruauté. J'ai voyagé longtemps, partout en Grèce, jusqu'au jour où je me suis arrêté à Pharsale. J'y ai rencontré un homme fascinant qui malheureusement quitta la Grèce une bataille qu'il aurait pourtant du gagner mais qu'il perdit lamentablement. Il disposait de 45.000 fantassins et 7.000 cavaliers face aux 22.000 fantassins et 1.000 cavaliers de ses adversaires. Je dois dire que ce Cesar me surprit agréablement, j'aurai aimé pouvoir échanger quelque mot avec lui. Néanmoins il poursuivit Pompée jusqu'en Egypte et je n'eu en aucun cas l'occassion de lui parler. Je repris mon existence, cherchant de nouvelles répnses aux nouvelles questions qui me frappèrent. Pourquoi avais-je l'air d'avoir vingt ans alors que j'en avais au moins quarante ? Quel était mon nom ? Avais-je une famille ? Des amis ? Je ne comprenais pas, j'avais tant besoin de comprendre et pour cela il me fallait la totalité de mes souvenirs. J'usais de tout les moyens en ma possession pour retrouver ce que j'avais perdu. Je rencontrais l'oracle qui ne pu m'éclairer davantage, je tentais un nouveau choc qui faillit me faire perdre la vie. Finalement je finis par perdre patience et après cinq longue année de recherche supplémentaire je décidais de retourner à Athène, cela faisait déjà vingt-six ans que je m'étais éveillé sans le moindre souvenir les risques étaient moindre de me voir à nouveau pourchasser. Mais à peine avais-je pénétré la cité qu'une troupe entière m'encerclait déjà, j'eu tout juste le temps de... fuir, encore.

- 44 Italie, Rome

J'en ai assez de fuir encore et encore, j'en ai assez de courir après mon passé oublier, j'en ai assez de tout ce qui m'arrive, j'en ai assez de ne rien comprendre. C'est ainsi que je rejoins Rome, l'année même où Cesar se fit assassiner. Il fallait vraiment croire que le destin ne voulait pas qu'on se rencontre ne serait-ce qu'un instant. Cette fois ci j'avais décidé de recommencer ma vie à zero, je n'étais plus un grec sans nom mais Lucullus Modius, un romain dont la famille avait quitté Rome pour les provinces plus calme. De retour dans ma ville natale je ne demandais qu'à montrer tout l'amour que j'avais pour ma patrie et à prendre part à la vie de la cité. C'est ainsi que je vécu les dix années qui suivirent, enchainant les assemblées, me faisant un nom dans le commerce... mais bien vite je du quitter Rome. Je ne vieillissais pas, ils auraient finis par le remarquer et je préférais éviter d'ébruter cette information. Je passais les années qui suivirent à voyager de ville en ville, me forgeant à chaque fois une nouvelle identité. Je pense que personne ne connait aussi bien la Grèce et l'Italie que moi, peut-être pas historiquement... j'ai tendance à effacer les informations qui à mes yeux n'ont aucun intérêt, mais géographiquement par tout les voyages que j'ai fait. Tout les dix ans, c'était devenu un cycle permanent, dix ans dans une ville du nord puis dix au sud et ainsi de suite avant de changer de pays. Pendant longtemps je me consacrais à l'exploration des deux civilisations qui à mes yeux étaient les plus dévelloppé même si je considérais que l'Egypte montrait des connaissance architecturale impressionante.

448 - 1715 France

Après avoir eu tant d'existence, sans connaitre l'enfance d'une évolution humaine dîtes "normal" je me suis consacré à l'observation de l'évolution d'un peuple. Cela a commencé avec les mérovingiens, à cette époque je gardais encore mes distances avec les "barbares". J'aimais voir à quel point la folie humaine peut faire couler le sang. D'une certaine façon cela me rassurer vis à vis du crime que semblait il j'avais commis. Les franc saliens, le royaume de Reim, le royaume d'Orléan, celui de Paris et de Soissons puis encore de Paris, de d'Austrasie et de Neustrie, de Bourgogne puis des Francs. Et enfin s'acheva la domination des Mérovingien au profit de celle des Carolingiens. Je me fascinais pour les histoires de la cour, les trahisons et les complots, les amitiés et inimitiés tout. J'observais les cycles des règnes avec un intérêt tout particulier : Les Capétiens, les Valois, les Bourbons. Puis vint la révolution, un moment magique, brillant, étincellant de sang et de flamme. Louis XIV perdit la tête, non je n'use pas d'une expression il fut bel et bien guillotiné avec tout l'amour que lui porter son peuple, je suis ironique bien entendu. Le Roi Soleil venait de tomber et avec lui les dernières braises du divertissement que la France avait fait brûler en moi. A présent vide de tout intérêt je me replongeais dans un cycle constant de voyages, de rencontres et de découvertes. L'Angleterre, l'Irlande et l'Ecosse furent parmi les destinations qui me firent le plus grand bien. Avec les anglais j'appris toute l'importance de "la courtoisie", avec les Irlandais je m'imergeais totalement dans mille et une légendes et avec les Ecossais je me fis chasseur de monstre marin.

1914 - 1918 France

La première guerre mondiale, l'apothéose de la bêtise humaine et la réconciliation entre moi et mes actes oublier. Cette fois ci je en me suis pas fait spectateur, mais je me suis mis dans le rôle d'acteur. Je me suis engagé dans l'armée française et j'ai combattu au nom d'une patrie qui n'était pas la mienne. J'ai vu des vies s'éteindre, beaucoup de sang coulé, la fatigue et la peur dans les regards de mes "camarades". Personne ne peut réellement formuler ce qu'est l'horreur de la guerre, à mon époque ou du moins celle où mes souvenirs s'arrête, la guerre n'était qu'une question de pouvoir ni plus ni moins. Et surtout les armes n'étaient pas si évolués, au moins le soldat savait que s'il mourait ce serait àcause de sa faiblesse et non pas par une balle bien placer ou tirer au hasard. De nos jours chaque nation n'a aucune dignité, aucune fierté, il ne se batte qu'avec leur "technologie" faisant davantage de mort, causant de plous en plus de troubles. Lorsque cette guerre prit fin, une autre bien pire encore débuta, mais sans moi cette fois-ci. J'ai eu la chance de survivre à l'inverse de nombre de soldats mais aux vus des motivations de certaines nations je ne ferais pas deux fois l'erreur de combattre sur un champ de bataille ou derais-je dire un champ de morts. Là encore j'ai joué les spectateurs, même si ce fut difficile cette guerre n'épargna aucune zone mis à part les Etats-Unis. C'est d'ailleurs là bas que je me réfugiais avec un certain plaisir puisque je n'avais pas encore porté mon attention sur cette zone terrestre qui à mes yeux manquait d'intérêt.

2011 Caire, Egypte

Ca fait six mois que je suis ici, c'est d'ailleurs la première fois que je pose les pieds en Egypte malgrè l'intérêt plus que certain que je portais à cette civilisation. Trois ans plus tôt j'ai rencontré un jeune producteur qui m'a proposé de jouer dans une série télévisé. En réalité il était le descendant d'un ami que j'avais plusieurs siècles plus tôt. Curieux je me suis dit qu'il serait intéressant, voir assez amusant de jouer le jeu. Après une année de tournage la série a été diffuser au Etats Unis et il semble qu'elle fut un succès total. Après ça on a pas cessé de m'offrir toute sorte de travail, que ce soit mannequin pour telle ou telle marque ou encore acteur dans tel film ou telle série. J'ai enchainé les contrats durant trois ans avant d'attérir au Caire pour le tournage d'un nouveau film. Six mois auparavant je me suis lancé dans le domaine musical, assez sympathique d'ailleurs surtout lorsqu'on a eu l'occassion de discutter avec de grands esprits musicaux tel que Vivaldi, Mozart...etc Enfin bref je vie mon existence avec autant de normalité, surtout qu'avec le profil de star je peux rester plus de dix ans à ma place sans qu'on me trouve étrange. Il n'y a qu'à voir cette Madona, elle a au moins cinq decennies et pourtant elle parait cent fois plus jeune. Je compte bien rester sur mes position pour au moins trente ans et rien ni personne ne pourra m'en empêcher. Mis à part peut-être cette étrange organisation... mais faut-il encore qu'elle me trouve et m'attrape mais surtout que j'ai conscience de son existence.